Découvre l’univers de la photographie argentique et la célèbre diapositive Kodachrome dans le film du même nom, tourné sur pellicule argentique !
Synopsis du film Kodachrome
Benjamin Ryder (Ed Harris), photographe de renom, est atteint d’un cancer du foie. Il ne parle plus à sa famille. Dans une tentative de renouer le dialogue avec son fils, il lui demande de l’accompagner dans un road trip. Ben doit impérativement se rendre au Kansas afin d’y faire développer ses diapositives issues de son dernier projet photographique avant que le dernier labo argentique traitant encore le film Kodachrome ne ferme définitivement.
Matt ne souhaite pas faire ce voyage avec son père qu’il n’a pas vu depuis plus de dix ans. Il a d’autres priorités : il court après les groupes de musique pour les faire signer, en vain. En échange de sa participation à ce voyage, le manager de Ben Ryder lui promet un rendez-vous avec un groupe qui pourrait sauver sa carrière de producteur de musique. Matt accepte. Est-ce une occasion pour lui de renouer le dialogue avec son père ? Déposeront-ils à temps les Pelloch’ avant la fermeture du dernier labo ?
💡 Réalisé par Mark Raso, il a été inspirer par un article du New York Times écrit par AG Sulzberger en 2010
📽 100 minutes de film tourné avec du film Kodachrome 35mm
➕ Le film vu par l’œil de Kodak en cliquant ici
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Qu’est-ce la Kodachrome ?
La pellicule argentique Kodachrome est une diapositive couleur fabriquée par Kodak de 1935 à 2009. La pellicule Kodachrome fut la pellicule la plus vendue dans le monde.
La particularité de cette diapositive vient de son traitement K-14 et de son rendu.
Le rendu atypique de cette diapositive à contribué à son succès (contrastée, couleurs saturées et vives). Elle fut très utilisée dans la photographie de reportage et notamment par le magazine National Geographic dont le photographe Steve McCurry.
❌ Attention spoiler !
Ce que j’ai perçu à travers ce long-métrage
Que se passerait-il si deux technologies de deux générations se rencontrent ? C’est ce que tu pourrais apercevoir au début du film. C’est comme une sorte de retour dans le temps, un retour au racine : la voiture n’a pas de GPS et possède seulement la radio pour se distraire. D’une certaine façon, c’est ce qui rapprochera nos deux personnages tout le long de cette histoire.
À ce moment du film, c’est possible que tu sois à la moitié de ton cornet de Pop-corn quand tu verras Benjamin prendre une première photo de son road trip. Une jeune fille baladait ses cheveux au vent à travers la fenêtre du camping-car. Le photographe sourit au modèle, cadra et déclencha… Il ne regardait pas l’écran de son appareil photo puisqu’il n’y en avait pas. Il se concentra plutôt sur ce moment de vie, cette communication qu’il y a entre un(e) photographe et son modèle.

Cet instant, il le vivra deux fois : au moment de la prise de vue – dans ses souvenirs – puis sur le négatif argentique, une fois développé.
Photographier, serait-ce donc vivre deux fois ?
… des milliards de photos, il y a ni tirage ni diapo, juste des données
B. Ryder (Ed Harris), Kodachrome (51min 10s)
Un peu plus loin, tu pourras analyser la question de la place de la photographie numérique dans ta vie et la valeur que tu lui donnes.
D’après Benjamin Ryder, l’abondance de ces données et l’absence de supports physiques font que la photographie numérique manque de sens.
Si tes données disparaissent, quelles traces penseras-tu laisser ?
Ton témoignage dans l’histoire
Je peux illustrer cette dernière question par la scène à 01h16min10s : le père apprend à son fils comment charger une Pelloch’ dans un Leica. Le père dit qu’il aime son fils. Matt se rend compte de l’importance de développer ces Pelloch’… Ainsi les nouveaux souvenirs, la complicité et réconciliation forment un tout indissociable.

… Si on prend des photos, c’est pour arrêter le temps. Et pour tenter de figer des moments pour l’éternité. Pour rendre la nature humaine tangible.
B. Ryder (Ed Harris), Kodachrome (01h24min40s)
Dans ce film, la définition de l’instant Kodak serait de renouer des liens avec chacun à travers la photographie, pour accepter la mort à travers les souvenirs et pardonner pour avancer.
Pourrait-on dire que la photo argentique fait battre tes émotions rendant ainsi la nature humaine tangible ?

Photographie où tu veux, quand tu veux, développe tes Diapo’ et ressors-les dans quelques années. Je te fais un cadeau 🎁 pour l’avenir : celui des souvenirs.
🎄 Passe de bonnes fêtes de fin d’année et bon(s) film(s) !
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Les photos utilisés dans cet article viennent d’ici et là.